GameZone
 :: GameZone
[..] Accueil
[x] Histoire des Consoles
[..] Histoire des Portables
[..] Historique d'Atari
[..] Historique de Nintendo
[..] Historique de Sega
[..] Types de Jeux
[..] Lexique des Termes
 :: Consoles
[..] Nintendo
[..] Sega
[..] Sony
[..] Microsoft
[..] Tests et Previews
[..] Astuces
[..] Téléchargements
:: Histoire des Consoles
L'histoire des jeux video débute dès les années 50-60 mais sous des projets expérimentaux développés par le MIT par exemple.

Mais ici, on ne va pas s'intéresser à l'histoire des jeux video mais à l'histoire des consoles.

Ainsi, il faut remonter à 1972 et l'apparition sur le marché de l'Odyssey de Magnavox, pour trouver trace de la première console domestique. Elle fut imaginée par Ralf Baer qui peut donc être considéré comme étant le père des consoles. Ce fut une double révolution pour l'époque puisqu'elle permettait de jouer à plusieurs jeux différents grâce à un système de calque que l'on posait sur l'écran de télévision. L'erreur de Magnavox fut de promouvoir cette machine en tant qu'extension du téléviseur au lieu d'appareil de divertissement.

C'est de cet appareil que s'inspira Nolan Buchnell pour créer en 1974 les systèmes Pong, adaptation des célèbres bornes d'arcade apparues un an auparavant. Les consoles Pong se vendront à plus de 13 millions d'exemplaires.

Puis arrive la Channel-F de Fairchild, pas un gros succès mais elle reste la première console de jeux à support cartouches.

En 1977, Atari, fort du succès remporté par Pong, lance sa VCS (pour Video Computer System) qui sera un vrai carton. Elle sera renommée Atari 2600 en 1980. Malgré l'arrivée de consoles plus puissantes comme la Colecovision et l'Intellivision de Mattel, l'Atari 2600 restera comme étant le phénomène de cette époque. En 1982, Atari lance la 5200 puis la 7800 en 1984. La 5200 n'aura pas le même succès que sa soeur puisque les jeux n'étaient pas compatibles. Atari rectifiera son erreur avec la 7800 qui sera compatibles avec la 2600.

Atari dominera ce marché jusqu'au crach de 1983/84. Les constructeurs perdent à cette époque énormément d'argent. Le marché s'effondre et de nombreuses entreprises quittent les jeux video (Mattel,...) tandis que d'autres se reconvertissent dans la micro-informatique (Atari, Amstrad, Commodore,...).

Le Renouveau

Alors que les Américains croient que le marché des consoles est définitivement fini, les Japonais se lancent dans l'aventure. Cette nouvelle ère est ouverte avec Nintendo, entreprise alors spécialisée dans les jeux de cartes et les gadgets les plus improbables. Les jeux électronique, elle connaissait déjà puisqu'elle fabriquait des "love tester" et surtout les célèbres "game & watch", support sur lequel sont apparus pour la première fois Donkey Kong et Super Mario (mais le plombier italien ne tenait pas encore la vedette). Nintendo avait également une petite expérience des consoles de salon puisque leur première console, la Color TV Game 6, est apparue en 1977 au Japon.

En 1983, Nintendo lance sur le marché japonais la Family Computer (Famicom) qui arrivera aux USA en 1985 et en Europe en 1986. Renommée NES (pour Nintendo Entertainment System) en dehors du Japon, son démarrage sera assez lent mais l'arrivée de jeux comme Super Mario Bros, Zelda ou encore Castlevania mettent définitivement la machine sur la voie du succès.

Autre Japonais à tenter l'aventure, Sega. La Master System arrive un an après la NES et rencontre un petit succès mais Nintendo a déjà une énorme avance. De plus, la Master Sytem n'offrait pas assez d'innovations pour faire peur à Nintendo.

Citons également la GX-4000 de Amstrad, lancée pour profiter du succès des 8 bits de Sega et Nintendo. Mais, techniquement, elle ne vaut pas ses concurrentes et, de plus, elle n'arrive sur le marché qu'en 1990, soit le début de l'ère des 16 bits. Inutile de vous dire que cette console n'a pas marché.

Mais la meilleure 8 bits de l'histoire reste la PC-Engine de NEC. Pas réellement une 8 bits mais pas une 16 bits non plus, la PC Engine était une machine hybride composée de deux processeurs 8 bits. Elle offrait des jeux d'une grande qualité, parfois même plus impressionnants que ceux de la Megadrive ou de la Super Nintendo. Autre grande qualité, les faibles dimensions de la machine et de ses cartes de jeux qui tenaient facilement dans un porte-feuille. La NEC est encore à ce jour la console de salon la plus petite jamais construite. Elle ne fut jamais distribuée en Europe mais fut très appréciée au Japon. NEC lancera également la première console CD puisqu'une extension sera disponible très rapidement.

Les 16 bits: Sega vs Nintendo

Autant Nintendo avait tout raflé sur le marché des 8 bits, autant Sega reprendra du poil de la bête en 1988 avec sa Megadrive. Sega est le premier à lancer une console 16 bits, ce sera leur plus gros succès. Si au Japon Nintendo conserve sa domination (95% de parts de marché), la Megadrive fait jeu égal avec sa rivale aux USA et s'impose en Angleterre, premier marché européen des jeux video. Avec son look futuriste, la Megadrive proposait également des jeux plus "violent", beaucoup de jeux de baston, de jeux de sport et de vitesse. C'est l'époque charnière où jouer avec une Megadrive est considéré comme plus "adulte". Ce sera une des clés du succès de Sega. Et puis il y avait cette campagne de pub mémorable, "SEGA c'est plus fort que toi".

Sega proposera ensuite une extension CD pour la Megadrive (le Mega-CD), censé améliorer les performances de la console. Mais ce sera un échec. Peu d'éditeurs s'y intéresseront et les jeux étaient même plus moches que sur cartouche.

De son côté, Nintendo avait lancé sa Super Famicom. Elle était impressionnante et innovait grâce à son "mode 7", ancêtre de la 3D. Ce sera un gros carton au Japon mais la lutte sera plus difficile face à la Megadrive dans les autres pays. Mais l'image "gamin" de la marque commence à l'affecter en dehors du Japon.

A l'ombre de ce duel acharné, il existait la Neo Geo de SNK. On la surnommait la Rolls des consoles et était un fantasme pour tous les gamers. Elle était en avance sur son temps et offrait des graphismes fabuleux. C'était de l'Arcade chez soi. Elle ne fut jamais distribuée en Europe et, de toute façon, n'aurait probablement jamais marché. Elle était surtout handicapée par son prix exhorbitant (€460 la machine, €230 pour un jeu, c'était dur à avaler !!). L'arrivée d'une version CD améliorera les choses mais il était trop tard

Les 32 bits

Après l'âge d'or des 16 bits, l'engouement retombera un petit peu. La période 32 bits sera relativement calme principalement à cause d'échecs commerciaux.

Le consortium Panasonic/3DO fut le premier à proposer une machine 32 bits, la REAL 3DO. Ce sera le plus gros échec de l'histoire des jeux video. 3DO existe toujours en tant qu'éditeur de (mauvais) jeux.

Du côté de Sega, après le Mega-CD, on continuait de mettre la Megadrive à toutes les sauces avec l'arrivée d'un nouvel adaptateur, le 32X. Il s'agissait d'une extension censé transformer la Megadrive en console 32 bits. L'échec sera encore plus cuisant que le Mega-CD.

Sega a ensuite lancé en 1995 la Saturn, nommée comme la 6ème planète du système solaire puisqu'il s'agissait de la 6ème console de Sega. Mais, une fois encore, le succès n'est pas au rendez-vous, malgré les qualités évidentes de la machine. A cette époque, Sega ne croyait pas tellement à la 3D et la Saturn ne fut équipée de chips 3D qu'en tout dernier moment. Mais elle n'avait pas été developpée pour cette technique, la Saturn était surtout performante dans la 2D.

Entretemps, le public, toujours avide de nouveautés, avait été conquit par la Playstation qui innovait en proposant des graphismes 3D impressionnants pour l'époque. Le démarrage de la Saturn a également pris trop de temps puisqu'il a fallu attendre plus de 6 mois après la sortie de la console pour voir enfin des titres de qualité. Mais il était trop tard.

Il ne faut pas oublier Commodore qui tenta d'exploiter le succès de l'Amiga à l'époque pour le décliner en version console, l'Amiga CD 32.

Puis, en 1995, il y a l'arrivée d'un nouveau concurrent, Sony, bien décidé à mettre un terme à la domination de Sega et Nintendo. Ce sera chose faite avec la PSX alias Playstation. Au coude à coude avec la Saturn au début, la PSX a pu bénéficier de l'arrivée de l'éditeur Squaresoft. La sortie de "Final Fantasy VII" a définitivement lancé la Playstation et enfoncé la concurrence. Les échecs de Sega et 3DO, et l'absence de Nintendo n'offrent pas à Sony une réelle concurrence. Même l'arrivée de consoles 64 bits ne les inquiète pas. Le succès était de toute façon prévisible, il ne faut pas oublier que Sony présente un chiffre d'affaire 10 fois supérieur à ceux de Sega et Nintendo.

Les 64 bits

Après avoir dominé le marché des consoles de salon dans les années 70, Atari effectuait son comeback avec la première console 64 bits qui débarque à la fin de la période 16 bits. La Jaguar était résolument en avance sur son temps en proposant des graphismes en 3D. Malgré la puissance de la console, les éditeurs de renoms la boude. C'est l'exemple type que ce qui fait le succès d'une console n'est pas le hardware mais le software. Non seulement la Jaguar proposait deux jeux et demi mais en plus c'était des daubes sans nom.

Nintendo, qui avait fait l'impasse sur la technologie 32 bits et qui avait connu son premier gros échec avec le Virtual Boy, faisait son come-back avec la N64. Une console que l'on annoncait révolutionnaire mais qui s'est avérée être un pétard mouillé. Ce sera un échec (relatif). Peu d'éditeurs tiers et peu de jeux de qualité. Les seuls cartouches valables étaient des jeux développés par Nintendo eux-même. Peut-être ont-ils été victime d'un excès de confiance. Ils étaient sûr de réussir leur coup mais la console arrive seulement en 1997, avec plus d'un an de retard. Entretemps, la Playstation avait séduit un large public. Autre handicap, Nintendo avait persisté dans les cartouches (une des raisons avancée par Squaresoft de rejoindre Sony), alors que Sony utilisait des CD, ce qui se ressentait dans le prix et la qualité des jeux (jusque €90 pour un jeu, parfois plus !).

Les 128 bits

Sega, bien décidé à faire oublier ses précédents échecs, est une nouvelle fois le premier à entrer dans la nouvelle génération de consoles. La Dreamcast est lancée en 1998 et il s'agit certainement de la meilleure console jamais construite par Sega. La machine innovait en proposant une connexion internet, permettant de jouer à des jeux en réseau, ce qui était alors uniquement réservé aux PC. Mais le manque de communication de Sega auprès du public empêche leur machine de s'imposer alors que Sony, par exemple, est très actif de ce côté via des campagnes de pub agressives. Néanmoins, la Dreamcast fut le seul adversaire de la PS2 à sa sortie et proposait des jeux de qualité (la série des Sonic Adventure, Soul Calibur, Virtua Fighter, Virtua Tennis,...). Elle a tout de même trouvé son public, des fidèles de Sega ou des rebelles qui ne voulaient pas de Sony ou de Nintendo. Mais la Dreamcast, c'est désormais du passé. Sega a cessé la fabrication de cette machine en mars 2001. Néanmoins, la Dreamcast continue de séduire les gens sur le marché de l'occasion.

Puis, arrive la console tant attendue, la Playstation 2 de Sony, lancée à grand coup de pub. C'est certainement le phénomène le plus important dans l'histoire des jeux video. La PS2 ne vise pas seulement les gamers puisqu'elle fait également office de lecteur DVD. Mais la machine est réputée difficile à programmer et il a fallu attendre longtemps avant d'avoir une ludothèque plus variée. Petite à petit, la PS2 a tout de même fait son trou au point de devenir le leader incontestable et incontesté du marché des consoles de salon.

Sega ayant décidé de se retirer du hardware, la concurrence de Sony se limite désormais à Nintendo et Microsoft, nouvel arrivant.

Le géant nippon revient avec une Gamecube, lancée au Japon à la fin de l'année 2001. Elle se démarque de ses concurrentes en visant exclusivement les gamers (elle ne possède pas de lecteur DVD). La réputation de Nintendo n'étant plus à faire, on pouvait déjà être certains du succès de cette nouvelle machine. De plus, les anciens fidèles de Sega devraient rejoindre Nintendo, les anciens "frères ennemis" partagent le même esprit.

Enfin, Microsoft tente également l'aventure avec la X-Box. La firme à Bill Gates propose la console la plus puissante du marché mais on tout à prouver. Nintendo et Sony posédant déjà leur propre part du marché, la bataille de Microsoft s'annonçait difficile. Et pour le moment, la hiérarchie que l'on imaginait est respectée avec la PS2 loin devant, la Gamecube en seconde position et la X-Box totalement larguée.

Le Futur

La prochaine génération, on en parle déjà. Surtout Sony dont la PS2 est la plus vieille console du marché. On cite la prochaine PS3 pour 2005. On annonce celle-ci avec des innovations techniques spectaculaires afin d'immerger encore plus le joueur dans la réalité virtuelle. Mais Sony vois même encore plus loin en prévoyant déjà une Playstation 7 basée sur la bio-technologie.